L’immigration, un problème qui touche un monde en perpétuelle évolution

La quête de vie meilleure, mais également la fuite d’une situation inacceptable pousse les gens à quitter leur pays. Les pays industrialisés subissent en ce moment un flot incessant de migrants.

Les problèmes sur la migration

Le monde fait face à un flux migratoire grandissant. Dans ce contexte, même les pays ayant un système statistique évolué ne peuvent mesurer l’ampleur de cette tendance sur leur sol. Le problème vient souvent de la non-compréhension ou de la confusion entre les différents textes qui régissent la migration. Cette confusion est palpable quand on remarque le nombre de personnes qui demandent d’asile. La confusion vient du fait de la non-distinction de la différence entre réfugié et migration clandestine. Car si les réfugiés bénéficient d’asile, les immigrants dans l’illégalité sont expulsés ou tout bonnement refusés. Ensuite, la quête de vie meilleure pousse les gens à partir de leur lieu d’origine. Or cette perspective ne s’applique que si l’on a déjà un projet viable : comme un travail dans le pays hôte. Cette situation met de nombreuses personnes dans l’illégalité. Ils se retrouvent dans l’incapacité de réguler leur situation ni de retourner dans leur pays d’origine.

Le droit des immigrants sur le sol français

Pour répondre à la demande croissante d’intégration sur son sol, le gouvernement français a mis en place un certain nombre de textes. Ces textes sont regroupés dans le CESEDA ou le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Ces textes visent à donner à un immigrant la possibilité de résider sur le sol français et faciliter son intégration. La protection subsidiaire fait partie de cette procédure législative. Elle donne à un immigrant la possibilité d’acquérir le statut de réfugié. La loi stipule qu’une personne peut bénéficier du statut de réfugié s’il est soumis à une menace pesant sur sa vie. On peut citer parmi ces menaces : menace de mort, guerre, traitement inhumain ou encore toute forme de torture pouvant porter atteinte à sa vie. Ce dispositif permet au migrant d’acquérir le droit de résider sur le sol sur une période d’un an renouvelable.

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Procédure de naturalisation

Pour pouvoir résider de manière permanente ou semi-permanent sur le pays hôte, un migrant doit passer par la naturalisation ou encore sa mise en régulation. Sous certaines conditions, un migrant peut demeurer sur le pays hôte sur une durée indéterminée :

  • Il dispose d’une carte de séjour salarié : en tant que salarié, son employeur assure sa mise en régulation et ainsi il bénéficie d’un séjour en rapport avec son contrat de travail.
  • Être marié à une personne bénéficiant de la nationalité, mais encore sujette à certaines conditions.
  • Bénéficiant du statut d’étudiant : séjour valide durant toute la durée des études.

Pour les personnes en irrégularité, la meilleure solution de se mettre dans la légalité réside dans la demande d’asile.

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